Le discours environnemental est repris en chœur par tous les dirigeants de la planète, et pourtant nous allons toujours à la catastrophe. A l’heure actuelle, nous aurions besoin d’une planète et demie pour subvenir à nos besoins. Nous tardons à prendre les décisions qui s’imposent pour protéger notre planète, et nous avons toutes les difficultés du monde à abandonner le mode de consommation productiviste qui est le nôtre depuis si longtemps. Plusieurs facteurs permettent de comprendre ce rapport à la nature et ses ressources.
A vivre comme si nous avions des ressources infinies sur une planète finie, nous nous détruisons. La consommation à outrance, en plus des inégalités créées entre “ceux qui ont” et “ceux qui n’ont pas” menace notre environnement, ce qui signifie aussi notre santé. Loin d’hypothétiques scénarii de long terme, nos façons de produire et de consommer ont déjà des effets sensibles.
Rien ne sert d’être fataliste : nous pouvons encore agir pour préserver au maximum nos écosystèmes. Des idées innovantes émergent partout dans le monde pour produire en tenant compte de la finitude de nos ressources et en respectant les humains, à tous les niveaux d’actions. Nous avons les moyens de bâtir un modèle de développement tempérant qui prend en compte les besoins réels de TOU-TE-S les hommes et les femmes, mais aussi de la planète.